Je fini tranquillement 100 ans de solitude, ça m'a bluffé. Comme j'avais jamais entendu du réalisme magique et je connais pas grand chose a la culture sud-américaine, je savais pas trop a quoi m'attendre. Mais c'est franchement fascinant comme lecture, je recommande :)
Parce que c'est dur de lire avec un MiniShell dans les pattes et la fatigue combinée, je me suis mise aux webtoons.
Je me permets de recommander mes 2 préférés (ils sont français et en français) :
Gradalis* : les chevaliers de la table ronde vus dans un univers de fantasy mais avec un regard moderne/queer. J'étais sceptique (souvent le message est le but et non l'oeuvre et moi les romans moraux bof) mais en fait c'est vraiment e x c e l l e n t. Ma découverte 2023 clairement. J'ai beau bien connaitre la matière de Bretagne (c'est le terme savant pour le lore arthurien), je suis quand même happée par l'intrigue. Les personnages se parlent et se parlent pour résoudre des conflits, c'est tellement agréable des personnages matures. Bref, mangez en.
Les conseils d'amour du grand duc des Enfers un ado vend son âme à un prince démon pour pécho la fille qu'il aime. Puis tout (t o u t) part en cacahouète. L'absurde à la française. Le dessin n'est pas le point fort mais finit par nourrir le propos. L'histoire est finit, je l'ai bouclé en 2 soirées et j'ai beaucoup beaucoup rit.
J’ai eu du mal à m’y mettre avec le premier bouquin car on comprend pas grand chose au début. Mais le deuxième est une claque et je le dévore chaque soir.
J'ai fini la chambre de Giovanni de James Baldwin je suis en PLS. Ce livre m'a vraiment touché c'est fou. Maintenant je m'apprête à commencer Illusions perdues de Balzac, j'ai très envie de me plonger dans les classiques FR en ce moment.
OHHHH Giovanni's room ! Je l'ai lu il y a des années il m'a laissé une impression très vive. Il écrit très bien les rushs hormonaux d'un début de relations.
TL:DR : allez lire son billet plutôt que ce qui suit, c'est mieux écrit ^^.
Je ne m'en étais pas rendu compte quand j'ai découvert Lovecraft étant ado mais son œuvre sent fort le racisme ; les adorateurs de Cthulhu et de ses pairs sont souvent dépeints comme des « métis dégénérés » et autres variétés de « sous-hommes ». On peut se dire que c'est l'époque qui veut ça, que la société dans laquelle évoluait Lovecraft était raciste et que c'était difficile de penser autrement mais ça laisse un sale arrière-goût et me gâche le plaisir quand je le relis. Bref.
Matt Ruff a pris le contre-pied de cette approche : ses héros sont des Afro-Américains dans l'Amérique raciste des années 50 et qui ont maille à partir avec un ordre mystique dont les membres ont - ou recherchent - d'étranges pouvoirs et qui se livrent à des jeux de pouvoir pour prendre la tête de l'Ordre de l'Aube Ancienne (Order of the Ancient Dawn).
J'ai pris grand plaisir à lire ce livre qui arrive à prolonger le monde crée par Lovecraft sans jamais retomber dans les choses indicibles dont la seule évocation rendrait Abdul Alhazred encore plus dément. Pas d'entités cyclopéennes et tentaculaires donc, mais de bonnes intrigues jouant avec la magie et l'espace temps.
Le plus gros choc a été pour moi les scènes décrivant le racisme ordinaire et en même temps très violent dont les personnages principaux sont en permanence victimes. La ségrégation, la Guerre de Sécession, les lois Jim Crow dans les états du Sud et Martin Luther King, j'en avais entendu parler comme tout le monde mais ça restait assez théorique. En revanche je n'imaginais pas ce que ça pouvait représenter au quotidien, et j'ai réalisé que ce n'était pas fini ; les trop nombreuses histoires de personnes noires abattues par des policiers blancs aux USA qu'on continue de nous rapporter en sont autant de rappels.
Enfin voilà, je recommande la lecture de ce livre. Il y a une suite, Destroyer of Worlds, que je vais faire commander au plus vite par mon libraire.
Ils en ont fait une série ? Misère, ces sagouins d'Hollywood ne respectent vraiment rien ! Combien de bons livres devront-ils encore abîmer comme ça ? Ender's game, Altered Carbon… La liste est longue.
Merci pour la recommandation d'Uncle Tom's Children, ça m'intéresse de creuser le sujet. En échange je te glisse le nom d'Octavia Buttler dont les trop rares romans m'ont beaucoup plu.
Je fais une pause dans mes « Erica Falck et Patrik Hedström » pour me remettre à lecture de « Du côté de chez Swan ».
J’ai eu beaucoup de mal avec la première partie, au point de faire une pause dans la lecture du livre. J’en ai beaucoup moins avec cette seconde partie. Est-ce parce que je savais à quoi m’attendre, c’est possible ; par contre, faut quand même être bien accroché/concentré pour ne pas oublier le début des phrases.
Côté histoire, plus rien à voir (ou presque) avec la première partie. À voir une fois finie cette partie, mais je ne trouve toujours pas ça très folichon (mais quand même bien mieux que la première partie).
J'ai très envie de me lancer dans le Temps perdu aussi, mais je ne sais pas par quel bout le prendre. Est-ce qu'il faut tout lire d'un coup ou est-ce que c'est le genre de lecture avec lesquelles on peut faire des pauses, voire lire d'autres petits bouquins à côté...?
Pour ma part, impossible de le lire sans faire de pause. Je n’aime pas tellement arrêter un livre en plein milieu, mais là j’ai dû. Ce n’est absolument pas le style que j’ai l’habitude de lire.
À la recherche du temps perdu est composé de 7 « tomes », et du côté de chez Swann le premier, est découpé en 3 parties. J’ai lu la première partie jusqu’au bout, mais vraiment par petites doses. Les phrases font parfois une page, et les paragraphes, je n’en parle pas. C’est vraiment difficile je pense de faire des pauses au milieu du chapitre pour lire un autre livre entre temps (je ne lis jamais plusieurs livres en parallèle, donc je ne suis sûrement pas le mieux placé pour en parler), mais ça doit pouvoir se faire.
J'ai découvert les bouquins de vulgarisation de physique de Michio Kaku c'est hyper accessible, je me sens aimé dans ma débilité de la physique. Il a vraiment un talent pour la vulga que je trouve exceptionnel, a trouver des métaphores dans tous les sens pour pas te perdre, et rarement te sortir un chiffre.
Sinon je fais comme prévu ma relecture du Problème à Trois Corps. C'est fun à relire maintenant que je connais l'intrigue, que je connais mieux l'histoire de la chine au 20e siècle. Et la traduction de Ken Liu en anglais est bien meilleure que la trad fr de mon point de vu.
Ah, le Problème à Trois Corps ! Vraiment bien, autant pour l'intrigue extra-terrestre que pour la description de l'ambiance en Chine au 20ème siècle. Je ne suis pas allée plus loin que le second tome, en anglais, il faudra que je lise le troisème, un jour… De préférence en évitant la traduction française donc ;)
Pour la vulgarisation en physique - ou autre - il y a de nombreux youtubeurs talentueux. Cela m'a permis d'enfin comprendre certains concepts sur lesquels je bloquais depuis le collège dans les années 80. Remerciements particuliers à Scilabus, M. Bidouille et Triacaffaire.
Pour la trad c'est une histoire de goût, c'est aussi parce que je suis très très fan de Ken Liu. Mais justement en français je trouve que le traducteur avait l'air d'avoir du mal à traduire des concepts chinois, y'avait des expressions ou autre qui faisaient très désuet en français et je retrouve pas cette même impression sur la trad ricaine.
J'ai récemment fini les livres de The Expanse, et j'admets être pas mal déçu des deux dernieres tomes (ceux dont l'histoire n'est pas couvert par la série TV). Spoilers pour la suite de l'histoire :
spoiler
J'ai trouvé que le ton de la série a changé, avec trop d'emphase sur les aliens et leur "magie", plutôt que les luttes politiques des divers factions humaines
Cela n'empêche pas la série d'être très sympa dans l'ensemble, juste un peu dommage qu'elle finisse sur une note basse.
Dernièrement, comme j'aime bien me faire une idée des œuvres moins populaires d'un auteur qui perce, j'ai fini Certain Dark Things et Gods of Jade and Shadows de Silvia Moreno-Garcia à force d'entendre parler de Mexican Gothic. Rien que du très classique, bien qu'agréable à lire. L'adaptation du mythe du vampire à la culture mexicaine est plutôt rafraichissante, l'exploration de la mythologie maya était un bon rappel, mais les deux histoires restent anecdotiques.
Mexican Gothic attendra, pour l'instant, je reviens à de vieilles amours avec des Elmore Leonard que je n'avais pas lus, à commencer par Un coyote dans la maison, un roman court sur un coyote qui se domestique volontairement et là, j'attaque Un drôle de Pélerin.