Le poulet à l'estragon. Pas sauce-pâlote-crème façon brasserie pour anémiques servi avec purée verdâtre, non, le poulet, le gras du poulet et du beurre, du beurre, du beurre (et de l'estragon donc). Tu regardes ce truc dans la cocotte, t'as les yeux qui s'écarquillent et les artères qui se racrapotent instantanément.
En tant qu'enfant, mon plat préféré, un steak de boeuf sauce poivrée servi avec pommes de terres garnies et légumes cuits vapeur.
Le repas valeur/confort, un spaghetti servi dans une sauce composée de 50% soupe aux tomates, 50% jus de tomates, le tout bien saupoudré de poivre noir.
Plus tard les pâtes aux olives, lyophilisées de je ne sais plus quelle marque chez Carrouf car à 12 ans c'était un peu la seule chose que je pouvais facilement me cuisiner.
Étudiant, les pâtes mayonnaise et fromage râpé.
Ce troisième point je le fait encore de temps en temps, par grosse flemme, mais avec de la mayo Thomy (la meilleure) et du gruyère local de qualité.