L’itinérance au féminin | Poussée à la rue à 67 ans
L’itinérance au féminin | Poussée à la rue à 67 ans
Les refuges pour femmes en itinérance de Montréal lancent un cri d’alarme : ils voient défiler de plus en plus de femmes aînées en perte d’autonomie, comme Nicole, poussées à la rue par la crise du logement qui sévit maintenant toute l’année. Ces femmes qui auraient besoin de soins particuliers doiv...
Qu'est-ce que tu es supposé faire à 65+ ans sans revenu? C'est quoi le chemin "normal"?
C'est ça le problème. Tu peux littéralement rien faire, y'a rien d'efficace en place
Un article très difficile mais important. C'est surtout la fin qui me semble importante, avec les 5 points. Dans le fond, pour les gens qui veuillent pas lire l'article, les femmes sont de plus en plus en situation d'itinérances, notamment les femmes :
• Immigrée. On voit donc que le gouvernement manque à son devoir de bien intégrer les personnes migrantes. Beaucoup de ces femmes parlent ni le français ni l'anglais, c'est n'importe quoi, qu'est-ce que le gouvernement fout. C'est vraiment quelque chose à creuser
• Les femmes trans. On note dans le texte que c'est souvent elles avec le plus de traumatismes. Là, on voit bien les conséquences de la transphobie. Beaucoup sont renvoyés de chez leurs parents si elles sont jeunes ou encore leur ancienne blonde ou chum les quittent à cause de leur transidentité et se ramasse avec rien. Les femmes trans sont la partie de la communauté LGBT+ avec le plus d'addictions, pour dealer avec leur parcours difficile comme elles peuvent, et ça augmente les risques d'itinérances.
• Pauvre. Une femme sur trois qui arrive dans ces refuges sont en dessous du seuil de pauvreté. Quelques unes car elles étaient femmes au foyer, et donc quand leur mari sont mort, elles avaient pu rien. Mais aussi ça veut dire que deux tiers ne sont pas pauvres mais n'ont pas l'argent pour se loger, c'est dramatique.
• Invisible, dans le sens qu'on les voit pas dans la rue. Car malheureusement, les femmes itinérantes ont beaucoup plus de chance de se faire agresser que les hommes itinérants.
• Malade. Que ça soit physiquement ou mentalement. La proportion de femmes itinérantes qui le sont devenus après avoir fui leur mari violent à grandement augmenté. Les femmes osent enfin partir de leur mari toxique, mais on a pas les ressources pour les aider par la suite. Malheureusement, ça peut donner frein aux plans de plusieurs femmes de quitter leur mari violent.