Le parti est accusé d'antisémitisme par ses opposants et par des organisations juives. Ces griefs s'ajoutent à des propos ambigus tenus par Jean-Luc Mélenchon depuis plusieurs années. LFI se défend de tout racisme et dénonce une instrumentalisation politique.
Le parti est accusé d'antisémitisme par ses opposants et par des organisations juives. Ces griefs s'ajoutent à des propos ambigus tenus par Jean-Luc Mélenchon depuis plusieurs années. LFI se défend de tout racisme et dénonce une instrumentalisation politique.
C'est véritablement abusif de parler de dérapage en fait. Tous les exemples donnés le sont dans le contexte de la guerre en Palestine. Et tout les impliquent que si on ne soutient pas inconditionnellement le facho au pouvoir en Israël, alors on est antisémite.
C'est absolument n'importe quoi. C'est purement de la chasse aux sorcières. Certaines organisations juives participent littéralement à la dérive fasciste du pays là. On va probablement me traiter d'antisémitisme pour ça, mais quand la liberté d'expression et les opposants politiques sont menacés au nom de la lutte contre l'antisémitisme, c'est une dérive gravissime.
Un an plus tard, Jean-Luc Mélenchon accuse Pierre Moscovici de penser "finance internationale".
Nouveau tollé en 2020 lorsque Jean-Luc Mélenchon déclare sur BFMTV : "Je ne sais pas si Jésus était sur la croix. Je sais qui l'y a mis, paraît-il, ce sont ses propres compatriotes." Une référence au "peuple déicide, la base la plus ancienne de l'antisémitisme chrétien", rappelle Robert Hirsch.
Après, à la décharge de Mélenchon, ce genre d'anti-sémitisme est ancré profondément dans les mœurs européenne (c'est pas que l'anti-sémitisme, il y aussi du racisme/xénophobie/homophobie ancré profondément) et tout autant de gauche que tu sois, tu peux même pas te rendre compte que ce que tu dis pose problème. Et d'ailleurs je pense pas que la droite fasse mieux de ce coté au contraire même
Du coup j'ai vérifié, et effectivement le contexte manque : d'abord c'est la journaliste qui amène le sujet de la religion sur une question qui ne le mérite pas ; ensuite, la phrase est tronquée ; enfin, la phrase est interprétée comme antisémite sans qu'il y ait la moindre preuve que ce soit le cas.
C'est quand même beaucoup, je trouve, pour parler de dérapage antisémite. Je pense qu'on peut aisément parler la de chasse aux sorcières.
Je t'accorde tout à fait, que on est dans la chasse au sorcière, et qu'on en trouvera autant chez d'autres partis. et on est dans la maladresse là où coté RN, on a des gens qui trouvent que Hitler a été trop gentil.
Un autre piège classique, c'est le contexte, si tu dis a tes voisins que leurs gamin qui grimpe aux arbres est un vrai petit chimpanzé, ça va sonner différemment si le gamin est blond ou si il est noir. Sauf que la même maladresse quand tu es une personalité publique à l'heure des réseaux sociaux ça va te retomber dessus pendant 30 ans
Les maladresses collent à mélenchon bien plus qu'à d'autres en ce moment. Avec cette histoire d'antisémitisme on remonte assez loin. J'ai pas vu la moindre petite phrase des le Pen traqués comme ça, alors qu'on a des photos de salut néo nazi de le Pen qui sont pas très vieilles. Après effectivement un journaliste qui passe un truc méchant sur macron va se faire virer, alors ça aide.
Ton premier exemple est encore une fois un amalgame : accuser ou insulter une personne juive n'est pas une preuve d'antisémitisme. L'extrait ne permet pas dire que la remarque est antisémite.
Pour le second, j'aimerais bien connaître le contexte, parce que lire mélenchon qui parle de religion, c'est tout à fait surréaliste.
Après, outre la diffamation évidente conte lfi récemment, je trouve ça absolument dingue à quel point les médias se découvrent une passion pour la lutte contre le racisme, mais qu'ils ne parlent absolument pas de tous les racismes qui ne sont pas de l'antisémitisme. Pour moi, c'est une preuve assez évidente de propagande politique pour décrédibiliser lfi et, en négatif, dédiaboliser le RN.