Ado, je n’aimais pas le sport et le sport me le rendait bien. Il faut dire que les cours d’EPS non-mixtes au collège, baignés de testostérone étaient une vraie torture pour le petit gros timide à lunettes que j’étais… comme beaucoup, j’y ai vécu moqueries et harcèlement, plus ou moins avec l’assentiment des profs (des hommes exclusivement). Ce n’est qu’au lycée que ça s’est détendu, avec la mixité et des profs femmes. Mais ça restait un mauvais moment à passer.
Si on avait dit à l’ado que j’étais que près de 30 ans plus tard je me retrouverais dans une salle de sport à 6.30 du mat 3 fois par semaine, je n’y aurait pas cru.