Les territoires où l'on se sent loin de tout, loin du bruit, loin de l'agitation du monde, où l'on a l'impression d'être au bout du monde...
Et n'y a-t-il pas un endroit que l'on appelle Finistère?
Même si par chez moi, il y a moyen de trouver assez facilement ce genre d'environnement, c'est sur l'île d'Ouessant au phare du Créac'h que j'ai le plus ressenti cette idée d'être au bout du monde avec cet océan hostile pour seul horizon et les trois "sentinelles" que représentent les phares de Nidivic, de la Jument et de Kéréon.
J'aime d'ailleurs (et je fais donc un double kiff aujourd'hui! Vous me pardonnerez?) beaucoup les phares et plus particulièrement les bâteaux-phares suite à la lecture de deux romans où l'action se situe sur une de ses sentinelles curieuses de la mer : Le bâteau-feu (Das Feuerschiff) de Siegfried Lenz que j'ai du lire pour le cours d'allemand pendant mon graduat et Terreur en mer du nord, un roman jeunesse écrit par Michel Dunio, purblié à l'époque chez Marabout mais également réédité chez Espace Nord.
Quelques photos de mon unique voyage à Ouessant en mars 2017, malheureusement pas trop de chance côté météo cette fois-là mais en fin de compte, ça semblait encore plus solitaire.
Pour les amateurs de polars, il y a aussi une chouette collection de romans policiers bretons dont plusieurs se passent sur Ouessant. J'en ai acquis deux à la foire du Livre de Bruxelles en mars dernier qui sont venus s'ajouter à la longue pile de livres (les livres, mon autre passion...)