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Les clans présidentiels forment un système complexe d’alliances et de réseaux d’intérêts organisés à l’intérieur de cercles gravitant autour du chef de l’État
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Pour les pêcheurs de cétacés, dont la société propriétaire du Kangei Maru, l’activiste écologiste est vu comme un empêcheur de tourner en rond et doit être puni.
Au Japon, les chasseurs de baleine veulent la peau de Paul Watson
Pour les pêcheurs de cétacés, dont la société propriétaire du «Kangei Maru», l’activiste écologiste est vu comme un empêcheur de tourner en rond et doit être puni.
par Karyn Nishimura, correspondante à Tokyo, publié aujourd'hui à 18h34
Le Kangei Maru vogue en majesté au large des côtes Pacifique du Japon. Ce bateau usine flambant neuf est le nouveau navire amiral de la flotte baleinière japonaise. Bâtiment de 113 mètres de long, 21 de large et quelque 9 200 tonnes, construit à Shimonoseki, le fief de feu l’ex-Premier ministre nationaliste Shinzo Abe, le Kangei Maru a pris la mer en mai.
C'est l'oeuvre d'une vie pour Hideki Tokoro, volubile patron de Kyodo Senpaku, société fer de lance de la pêche de cétacés dont la viande est désormais ouvertement destinée à la consommation.
Kyodo Senpaku est la bête noire de l'activiste écologiste Paul Watson, interpellé le 21 juillet au Groenland, et de son organisation Sea Shepherd. La réciproque est vraie. «Ce Watson a commis de graves délits : il a foncé sur nos navires, il y a eu des blessés parmi nos équipages, cela relève de la tentative de meurtre, lance Hideki Tokoro, lors d'un entretien avec Libération ce mercredi 23 juillet 2014. Je souhaite évidemment qu'il soit extradé au Japon et puni pour les dommages infligés.» Et de réagir aussi à l'intervention du président français, Emmanuel Macron, demandant la libération de Watson. «Macron se trompe : il ne sait pas ce qui s'est passé sur les bateaux, rapporte-t-il. En tant qu'entreprise privée, nous sommes fâchés contre la France. Mais cela relève désormais de la diplomatie d'Etat à Etat. Le gouvernement japonais devrait davantage expliquer notre position.»
A l'origine de sa colère, se trouve le souvenir de collisions et incidents répétés en mer entre les bateaux de Kyodo Senpaku et ceux de Sea Shepherd, en 2010 notamment. Pour cette raison, Paul Watson faisait l'objet d'un mandat d'arrêt émis cette même année au Japon, puis élargi à l'échelle internationale en 2012 par le biais d'une notice rouge Interpol. Raison invoquée : obstruction d'activités pour les bateaux baleiniers japonais, dont à l'époque le Nisshin Maru, navire amiral désormais à la retraite qu'exploitait aussi Kyodo Senpaku. Cette firme et l'Institut de recherche sur les cétacés disent avoir été la cible «d'incessantes campagnes de harcèlement» lors de leurs missions dites de recherche dans l'océan Austral. A l'époque, le Japon affirmait ne pas chasser à des fins commerciales, mais dans un but scientifique, ce qui était perçu comme un prétexte, car une partie de la viande finissait sur les étals. La situation a été clarifiée lorsque le gouvernement japonais de Shinzo Abe a décidé de quitter la Commission baleinière internationale (CBI) en 2019 et de s'autoriser à chasser la baleine uniquement le long de ses côtes.
«Campagnes radicales»
«Nous pêchons pour le commerce et nous ne le faisons que dans les zones nippones en fonction de quotas fixés par le gouvernement, assure Hideki Tokoro. C'est suffisant. Depuis l'entrée en activité du Kangei Maru, 85 baleines ont été prises. Nous n'avons pas du tout l'intention d'en chasser dans les eaux de l'Antarctique dans un but commercial, cela n'est pas nécessaire.» Toutefois, précise-t-il, «nous irons si les autorités nous demandent de nous y rendre pour des missions de recherche. C'est pour cela que le Kangei Maru est doté d'une capacité suffisante pour naviguer jusqu'à l'océan Austral.»
Selon lui, «les espèces de baleines prises ne sont pas en danger, en pêcher est au contraire nécessaire pour préserver la faune marine. Elles mangent chaque jour l'équivalent de 4 % de leur masse corporelle, c'est colossal, et elles rompent l'équilibre de la chaîne alimentaire. C'est de cela que nous devrions discuter calmement. Mais avec les activistes, c'est impossible, puisque leur but est de mener des campagnes radicales afin de nourrir les dons qui les font vivre.»
Récit national
A l'inverse, Sea Shepherd soupçonne le Japon de vouloir renvoyer ses baleiniers dans l'océan Austral dès 2025 et d'avoir voulu stopper au préalable toute action de l'organisation. Il s'agirait d'une sommation adressée à la partie adverse par les autorités japonaises, alors que Watson envisageait d'aller perturber le Kangei Maru. Interrogé sur ce point, le porte-parole du gouvernement, Yoshimasa Hayashi, n'a pas dit un mot sur l'éventuel rôle de l'exécutif nippon dans cette arrestation, se contentant de signifier que «l'enquête sur les faits remontant à 2010 relève des autorités de sécurité maritimes nippones, qui agiront comme il se doit en coopération avec les ministères et agences gouvernementales concernés».
Elu du Parti libéral-démocrate (PLD) au pouvoir, conservateur, Hayashi est lui-même un des défenseurs de la chasse à la baleine. Il s'est fendu d'un message de félicitations et d'encouragements pour la construction du Kangei Maru, au titre de porte-parole du gouvernement, dans un long publireportage dans le Yamaguchi Shimbun (département où se trouve Shimonoseki), quotidien daté du 29 mars 2024 dont Libération possède un exemplaire. Le numéro 2 de l'exécutif voisine dans les colonnes de cette promotion avec un sénateur, un député, le gouverneur de Yamaguchi et le maire de Shimonoseki. De même, lors d'une réception pour fêter le Kangei Maru à laquelle Libération a eu accès dans un grand hôtel de cette même ville, la présence de notables et d'élus de la région était très visibles. Ceux-ci vantaient les mérites de la viande de baleine, la chasse faisant selon eux partie du récit national.
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À Pékin, le Hamas signe un accord de "réconciliation" avec le Fatah et des factions palestiniennes
www.france24.com /fr/moyen-orient/20240723-accord-reconciliation-inter-palestinien-hamas-fatah-pekin-gaza-chine>Un total de 14 organisations palestiniennes qui étaient réunies ces derniers jours à Pékin dans le cadre d'une nouvelle tentative, parrainée par la Chine, de trouver des compromis entre les différentes composantes de la scène politique locale, ont signé, mardi 23 juillet, un accord d'"unité nationale". Selon la diplomatie chinoise, le texte prévoit la création d'un "gouvernement intérimaire de réconciliation nationale" après la guerre à Gaza.
Gaza : au cœur d’un accord entre le Fatah et le Hamas, la question non réglée de l’après-guerre , le 23/07/2024 à 17:53
>Les deux mouvements palestiniens rivaux ont signé une déclaration d’unité nationale, mardi 23 juillet à Pékin, dans l’optique de l’après-guerre à Gaza. Le texte, qui évoque aussi l’intégration du Hamas dans l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), souligne le fossé entre l’approche du sud Global et celle des Occidentaux sur l’avenir du Hamas dans la future gouvernance palestinienne. (...) > >La Chine, qui soutient depuis des décennies la cause palestinienne, tente de s’ériger médiatrice dans la guerre sanglante menée par Israël contre le Hamas dans la bande de Gaza. Pour la spécialiste du Crisis Group, son entremise a compté. « Mahmoud Abbas pouvait difficilement refuser un tel accord aux Chinois, surtout si l’on considère le soutien financier, diplomatique et juridique qu’ils lui ont offert, en particulier depuis le 7 octobre ». (...) > >La chercheuse doute toutefois de la capacité de Pékin à faire respecter cet accord : « Je ne sais pas si la Chine sera en mesure d’appliquer le type de pression nécessaire sur Mahmoud Abbas pour le mettre en œuvre. Tant qu’il bénéficiera du soutien des États-Unis et des Européens, il ne ressentira jamais le besoin de partager un quelconque pouvoir. »
- www.bbc.com What is Kamala Harris' 'brat' rebrand all about?
In the opening hours of her campaign she is leaning heavily into a trend popularised by popstar Charlie XCX.
For the boomers like me who are not up to date on foreign genz slang.
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Retrait de Joe Biden : les réactions internationales
www.lemonde.fr Retrait de Joe Biden : les réactions internationalesDe nombreux chefs d’Etat ont salué la décision « difficile » du démocrate de se retirer de la course à la présidentielle américaine. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a fait part de sa « reconnaissance » envers celui qui « a soutenu l’Ukraine pendant le moment le plus dramatique de l’histo...
- www.liberation.fr Au Bangladesh, les quotas de la colère
Malgré la répression qui a fait au moins 165 morts, le mouvement de protestation étudiant contre les quotas d’embauche de fonctionnaires pourrait s’élargir à une contestation plus large de l’autoritarisme de la Première ministre.
Au Bangladesh, les quotas de la colère
Malgré la répression qui a fait au moins 163 morts, le mouvement étudiant contre les quotas d’embauche de fonctionnaires pourrait s’élargir à une contestation plus large de l’autoritarisme de la Première ministre, en poste depuis quinze ans.
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par Nelly Didelot, publié aujourd'hui à 18h13
Pour vider les rues de Dacca des étudiants, si nombreux à manifester tous les jours depuis le début du mois de juillet, le gouvernement bangladais n’a reculé devant rien. Couvre-feu, coupure d’Internet, déploiement de l’armée dans les villes et une répression policière qui s’est faite sanglante depuis la semaine dernière.
Au moins 163 personnes sont mortes, parfois abattues à bout portant par les forces de l'ordre qui ont commencé à tirer à balle réelle. Jamais depuis au moins quinze ans, le Bangladesh n'avait traversé un épisode aussi violent. Aux racines du mouvement, au départ pacifique et porté par les étudiants, se trouve une disposition mise en place dès les premières heures de l'indépendance du Bangladesh : le système de quotas d'embauches des fonctionnaires.
Pourquoi ce système de quotas pose-t-il problème ?
Dans un pays placé par la Banque mondiale dans le dernier tiers du classement mondial en termes de PIB par habitant, les emplois de fonctionnaires stables, bien payés et dotés d'avantages sociaux sont très recherchés. Mais plus de la moitié d'entre eux (56 %) sont attribués selon des quotas depuis 1972 : 10 % doivent aller à des femmes, 10 % aux personnes vivant dans des districts sous-développés, 5 % à certaines communautés ethniques minoritaires et 1 % aux personnes atteintes d'un handicap. Les 30 % restants sont réservés aux descendants de ceux qui ont lutté pour l'indépendance du Bangladesh en 1971, lors de la guerre contre le Pakistan. A l'époque, ces «combattants de la liberté» étaient environ 300 000. Aujourd'hui, le Bangladesh compte 171 millions d'habitants, dont environ la moitié a moins de 28 ans.
Ce sont ces postes réservés qui ont provoqué la fureur des étudiants. Réunis au sein du collectif Students Against Discrimination, ils réclament que ces quotas soient abrogés, à l'exception de ceux en faveur des minorités ethniques et des personnes handicapées (soit 6 % des postes). Les autres devraient être attribués uniquement au mérite. Aujourd'hui, selon les étudiants contestataires, le système est utilisé de manière abusive pour permettre aux partisans du parti au pouvoir depuis quinze ans, la Ligue Awami, d'occuper des postes de fonctionnaire.
Pourquoi les manifestations ont-elles éclaté cet été et pourquoi ont-elles pris une telle ampleur ?
Les raisons sont multiples, principalement juridiques mais aussi d'ordre économique. Le système de quotas de fonctionnaires avait été supprimé en 2018, déjà après d'importantes manifestations étudiantes. Mais en juin, la Haute Cour de Dacca l'a rétabli. Elle a tranché en faveur d'une demande déposée par sept descendants de vétérans de la guerre d'indépendance, qui réclamaient le retour du quota de 30 %. «Le rétablissement des quotas figurait dans le manifeste électoral de la Ligue Awami lors de sa quatrième victoire électorale consécutive en janvier. C'était une demande importante de ses soutiens traditionnels», pointe Olivier Guillard, chercheur à l'Institut d'études de géopolitique appliquée.
Pour les étudiants lambdas, le retour des quotas est d'autant plus inacceptable que le pays peine à offrir des emplois aux jeunes diplômés. Selon les statistiques gouvernementales sur l'année 2022, plus de 40 % des Bangladais âgés de 15 à 24 ans sont sans emploi ou n'étudient pas, soit 18 millions de jeunes. La mainmise des étudiants proches de la Ligue Awami sur les meilleures places débute dès l'université. «Pendant plus d'une décennie, les étudiants affiliés au parti au pouvoir ont régné sur les campus universitaires, transformant les dortoirs en centres de recrutement pour la Ligue Awami, ou contraignant ceux qui y vivaient à rejoindre le parti», explique Ali Riaz, professeur de sciences politiques à l'université de l'Illinois, dans un article pour le média régional Benar News.
Entre les étudiants contestataires et ceux affiliés à la Chhatra League, la branche étudiante de la Ligue Awami, les tensions ont été vives ces dernières semaines, allant jusqu'à des affrontements rangés à coup de briques et de cannes en bambou. «Depuis au moins quinze ans et l'élection de la Ligue Awami, la polarisation est terrible entre le parti au pouvoir et l'opposition principalement incarnée par l'autre formation politique historique, le Bangladesh Nationalist Party (BNP). L'atmosphère politique est délétère et la violence partisane n'est jamais loin», explique Olivier Guillard.
Le parti au pouvoir, dont l'autoritarisme va croissant, tire toujours une part de sa légitimité de son histoire. Créé dès 1949, bien avant tous ses rivaux actuels, il a joué un rôle important lors de la guerre d'indépendance et continue à se considérer comme le garant de la souveraineté du pays. Sheikh Mujibur Rahman, le premier président bangladais et l'un des membres fondateurs de la Ligue Awami, est d'ailleurs le père de Sheikh Hasina, la Première ministre inamovible, réélue pour un quatrième mandat cette année, lors d'une élection boycottée par l'opposition. Les manifestations ont commencé à prendre un tour plus violent la semaine dernière, avec l'incendie de bâtiments gouvernementaux, après qu'elle a qualifié les opposants aux quotas de «razakars», un terme insultant qui désigne ceux qui ont collaboré avec le Pakistan pendant la lutte pour l'indépendance.
La contestation peut-elle aller au-delà des quotas ?
Depuis qu'Internet a été coupé, le 18 juillet, il est devenu plus difficile de savoir quelle est la situation sur le terrain. Ce lundi 22 juillet, les rues de la capitale semblaient être relativement calmes, vidées par les patrouilles de l'armée et le couvre-feu. Mais malgré la répression sanglante, les étudiants ont gagné une première manche. Dimanche, la Cour suprême a ordonné l'abaissement des quotas de fonctionnaires : 5 % des postes devraient rester réservés aux descendants des combattants de l'indépendance et 2 % aux autres catégories. Ce lundi, le mouvement Students Against Discrimination a annoncé suspendre les manifestations pour quarante-huit heures, tout en précisant qu'il n'abandonnait pas la lutte.
Le mouvement semble avoir dépassé la question des quotas. «L'arrêt de la Cour suprême ne mettra pas fin à la crise. Les manifestations se sont transformées en un mouvement antigouvernemental plus large qui s'appuie sur des griefs anciens», pointe Michael Kugelman, directeur de l'Institut de l'Asie du Sud au Wilson Center, sur X. Après la mort de dizaines d'étudiants désarmés, les cris «A bas la dictatrice» ont commencé à résonner dans les manifestations. «C'est la première fois que Sheikh Hasina est contestée directement depuis le début de ses quatre mandats consécutifs. Les gens critiquaient son parti et l'administration en général, mais il était tabou de remettre en question ses déclarations», note Ali Riaz. C'est également la première fois que Sheikh Hasina doit faire appel à l'armée pour ramener le calme.
La Première ministre, depuis longtemps surnommée «la Dame de fer», n'a pas pour autant perdu la main. La répression des manifestations a été l'occasion d'une nouvelle rafle contre les milieux d'opposition. Plus de 500 personnes ont été arrêtées ce week-end, dont des dirigeants du BNP, le rival historique de la Ligue Awami.
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Joe Biden endorses Kamala Harris to replace him as Democrats begin to throw support behind vice-president
www.theguardian.com Joe Biden endorses Kamala Harris to replace him as Democrats begin to throw support behind vice-president – liveUS president releases letter ending campaign against Trump; Biden endorses VP to succeed him; Democrats echo endorsement
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Issu d’un long lignage de griots du Mali, le musicien devenu véritable star de son instrument à cordes est décédé à Bamako. Il avait 58 ans.
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Royaume-Uni : des militants écologistes de Just Stop Oil condamnés à 4 et 5 ans de prison
www.leparisien.fr Royaume-Uni : des militants écologistes de Just Stop Oil condamnés à 4 et 5 ans de prisonCinq militants écologistes de Just Stop Oil, dont le cofondateur de ce groupe, ont été condamnés jeudi à Londres à des peines de 4 et 5 ans
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De nombreux États durcissent leur approche envers les militants écologistes, allant dans certains cas jusqu’à invoquer de manière abusive des lois conçues pour lutter contre le terrorisme ou le crime organisé en vue de décourager même les manifestations et les actes de désobéissance civile pacifique...
- www.lemonde.fr Le défi du « castor », une conjecture mathématique vieille de plus de 30 ans, résolu par une équipe constituée en partie d’« amateurs »
Combien d’opérations peut faire un ordinateur avant de s’arrêter ? Une équipe d’informaticiens amateurs et passionnés a réussi à démontrer une conjecture considérée comme un Everest du domaine.
Ces derniers temps, recenser les exploits en informatique se réduisait à narrer les derniers progrès de l’intelligence artificielle. Le 2 juillet, l’annonce de la démonstration d’une conjecture vieille de plus de trente ans est venue bouleverser cette litanie. En plus, l’exploit, raconté par le média américain Quanta Magazine, n’est issu ni du monde académique ni de l’industrie. Il a été accompli par une équipe internationale constituée d’une vingtaine de personnes, collaborant à distance, en partie « amateurs », et réunie par le jeune Français Tristan Stérin.
Cofondateur de l’entreprise de logiciels PRGM, il a lancé, en mars 2022, le défi de résoudre un problème qui en a épuisé plus d’un : savoir quel programme informatique, parmi une famille de plus de 16 000 milliards, s’arrête pour donner sa réponse, éliminant de fait les programmes « inutiles » qui continuent ad vitam aeternam. Et surtout trouver la perle rare, celui qui stoppe après le plus grand nombre d’étapes. Le problème a été baptisé « compétition du castor affairé » par le mathématicien hongrois Tibor Rado, en 1962, en hommage aux vertus de l’animal.
« C’est comme la chasse au Pokémon ! » plaisante Tristan Stérin. Quel intérêt ? Ce « jeu », qui illustre comment la complexité jaillit de la simplicité, touche à de profondes questions en mathématiques et en informatique.
Le ruban de Turing Pour saisir l’enjeu, des rappels s’imposent. En 1936, le Britannique Alan Turing démontre que tout programme, depuis le simple « afficher “bonjour” » aux plus complexes, comme les énormes ChatGPT et consorts, peut se représenter « simplement » par une machine qui porte son nom : un ruban infini, marqué de 0 ou de 1 lorsqu’il passe sous une tête de lecture/écriture. La tête ne peut que changer les symboles 0 ou 1, faire avancer ou reculer le ruban d’une case et changer d’état. Cet « état », qui contient ces trois instructions (écrire 0 ou 1, avancer/reculer, changer d’état), est le logiciel de la machine. Il peut en avoir un, deux ou plus… Une machine à un état peut générer 25 programmes différents. De une à deux, 6 561, et de une à cinq, plus de 16 000 milliards.
Avec ce concept, Turing montre qu’il est impossible de trouver un programme qui dise si un autre programme va s’arrêter ou non. Le problème du castor affairé (« busy beaver » en anglais ou BB pour les intimes) présente une autre impossibilité : calculer le plus grand programme « utile », celui qui fait bouger le plus le ruban avant de s’arrêter et de donner la réponse. Tibor Rado a démontré que cette fonction n’était pas calculable : il est impossible de trouver toutes ces valeurs par une suite d’opérations.
Tibor Rado observe que, pour une machine à deux états, la fonction BB vaut six − un programme, dont le ruban a bougé de plus de six cases, est en fait un programme qui ne s’arrête jamais − et que BB (3), pour une machine à trois états, vaut 21. Dans les années 1970, Allen Brady montre que BB (4) vaut 107. En 1989, dans la quête de BB (5), Heiner Marxen et Jürgen Buntrock trouvent un « Pokemon » qui s’épuise au bout de 47 176 870 étapes. Et l’équipe de Tristan Stérin vient seulement de démontrer qu’il n’y a pas plus fort comme castor.
« Quand on demandait à George Mallory [un alpiniste britannique] pourquoi il voulait escalader l’Everest, il répondait parce que la montagne est là. C’est pareil ici. Ces nombres BB existent. A nous de les trouver », raconte Pascal Michel, enseignant émérite de l’université Paris Cité, spécialiste du sujet mais non membre de l’équipe. « BB (5) est un défi au savoir humain », complète Tristan Stérin.
Sortes de « Pokemons » inarrêtables L’aventure n’a pas été simple. Impossible de faire tourner 16 000 milliards de programmes pour voir lesquels s’arrêtent. Les « trappeurs » ont donc mis au point des « filets », appelés « décideurs », des programmes pour identifier des comportements de « Pokémons » inarrêtables. Il y a ceux qui bégaient et se répètent. Ceux qui comptent sans fin ânonnant sans faiblir des chiffres… Une demi-douzaine de « décideurs » ont permis de réduire le nombre de suspects. Mais il est resté au moins deux programmes très retors. L’un se met en boucle toutes les 8 468 569 863 opérations, mais seulement à partir d’un nombre gigantesque d’étapes (plus d’un million de milliards de milliards). Trompeur.
En avril, le travail était bien avancé, lorsque, sur le forum de discussion du groupe, un contributeur anonyme informe qu’il a traduit tout le travail réalisé jusqu’alors dans un langage informatique particulier, Coq. Et qu’il a même été plus loin, en achevant la démonstration rigoureuse avec ce langage. « L’apothéose finale ! » souligne Tristan Stérin. Coq est en effet l’un des outils phares pour démontrer qu’un programme n’a pas de bogues. Il est utilisé pour certifier la sécurité de logiciels critique. Après une vérification auprès de spécialistes de cette méthode, l’annonce que BB (5) est bien égal à 47 176 870 est faite. « Si la démonstration n’avait pas utilisé d’outils d’assistants de preuve, comme Coq, la communauté n’aurait pas eu confiance aussi vite dans le résultat, estime Yannick Forster, chercheur à l’Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique et l’un des “vérificateurs”. En retour, ce travail donne une grande visibilité à Coq. » « J’ai été étonné par l’efficacité de cette recherche “massivement” parallèle. Les contributions étaient de grande qualité. Chaque mois il y en avait de nouvelles. Sans les autres, chacun n’aurait pas pu avancer », apprécie Tristan Stérin.
Et BB (6) ? Pas sûr que ce nouvel Everest soit accessible. Parmi les près de 60 millions de milliards de programmes à étudier, il y a des « monstres », baptisé cryptides. Prouver que ces castors ne s’arrêteront jamais de courir serait aussi dur que démontrer des conjectures mathématiques qui résistent, comme celle dite « de Collatz », une série d’entiers qui retombent toujours sur « 1 », quel que soit le nombre de départs. « Plutôt que m’attaquer à ce problème, je préfère me concentrer sur l’article scientifique qui expliquera à tous notre démonstration, et fournir des outils de travail collaboratif », prévoit Tristan Stérin, en castor avisé
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Chine: colère paysanne face à la chute du prix du blé
www.rfi.fr /fr/podcasts/%C3%A0-la-une-en-asie/20240703-chine-col%C3%A8re-paysanne-face-%C3%A0-la-chute-du-prix-du-bl%C3%A9>D’autres critiquent les importations notamment de Russie qui tireraient les revenus des agriculteurs vers le bas. La Russie a multiplié ses exportations de blé vers la Chine par près de 12 entre janvier et mars, pour atteindre 15,8 millions de dollars, alors que les expéditions de blé vers la Chine ont diminué de 18 % sur un an, indiquent les données russes reprises par le Global Times. « Si vous demandez un prix plus élevé, ils importent des céréales étrangères. Vous voyez la Pologne et la France, lorsque les agriculteurs protestent là-bas, les prix remontent. Mais en Chine, le prix des céréales ne cessent de baisser. Et si vous osez protester, vous risquez d’aller en prison. Certains parlent de manifester à Pékin, c’est absurde. »
En France on a surtout eu une mauvaise année apparemment : https://www.dna.fr/economie/2024/07/09/recolte-2024-catastrophique-pour-le-ble-en-france-malgre-de-bons-rendements-dans-l-est
Je suis pas sûr que les prix soient liés aux protestations, il paraît que les gros céréaliers sont ceux qui tirent le plus de bénéfice des subventions de la PAC.
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Elon Musk a annoncé mardi sur X (ex-Twitter) qu'il allait déplacer au Texas le siège de l'entreprise aérospatiale SpaceX...
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Soutenez Blast, nouveau média indépendant : https://www.blast-info.fr/soutenir "Alors aujourd'hui, on va parler de l'Argentine et de son président Milei. Alors il est d'extrême droite, oui, mais c'...
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À propos de : Quinn Slobodian, Crack-Up Capitalism. Market Radicals and the Dream of a World Without Democracy, Metropolitan Books
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“La violence n’a pas sa place en politique”. Les réactions des chefs d’État et de gouvernement sont unanimes après la tentative d’assassinat du candidat républi...
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Tirs lors d'un meeting de Donald Trump: le tireur a été abattu, le FBI confirme la tentative d'assassinat, un spectateur est mort (PHOTOS+VIDEO)
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Donald Trump évacué d’un meeting en Pennsylvanie, des détonations entendues
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TRIBUNE. Illustration dans la région du Sahel, en proie à l’instabilité politique et à une augmentation des conflits. Et si la solution était de mieux prendre en compte l’adaptation nécessaire au changement climatique.
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En janvier 2023, le géant des réseaux sociaux avait laissé revenir l’ancien président, sous certaines conditions, après l’avoir banni pendant deux ans pour incitation à la violence à la suite de l’attaque du Capitole.
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Chili : des pluies inhabituelles font apparaître des fleurs violettes et blanches dans le désert très aride d’Atacama
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L’année 2023 a été marquée par une flambée de lois et d’actes discriminatoires, répressifs, dirigés contre les...